Ouvertures

Les lauréats de notre Lecture de Portfolios 2018

lundi 15 octobre 2018 par La rédaction

[marron]Un grand merci et nos chaleureuses félicitations à tous les participants de notre Lecture de portfolios 2018 !
Chacun des lecteurs (lectrice) ont été enchanté(e)s des rencontres et des découvertes faites lors de cette journée et nous espérons qu’il en a été de même pour tous.[/marron]

[marron]Cette année le « jury » était composé de Laurence LEBERGER, Eric VAN DEN BERG, Stephan HENROTTE, Thomas KEMPENEERS, Dominique GILLARDIN, Didier VANMOLLEKOT, Vincent BOTTA. Et voici la réaction enthousiaste de Dominique Gillardin qui y représentait la Galerie Photographique Ouverture :[/marron]

UN GRAND CRU !

Malgré une journée d’élections communales et provinciales et une météo estivale, 20 photographes avaient rejoint le cercle pour présenter leurs travaux photographiques.

Je ne cacherai pas mon enthousiasme face à la qualité et à la diversité des portfolios étalés sous mes yeux avides et impatients : photographie gestuelle, photographie de nuit, superpositions, graphisme, street photography, portraits, frises, macro photographie, photos intimistes, reportage. Eclectisme sur toute la ligne.

D’Ougrée avec son haut fourneau en passant par les ruelles de nuit d’une ville japonaise, des Canaries à Paris, du Cap à Cuba, j’ai parcouru le monde en une demi-journée, marchant dans des rues d’Israël, de Palestine, d’Arménie, du Haut Karabagh, d’Ethiopie. Mais aussi promenade géométrique sur un béton d’aéroport, univers clos d’une chambre, regard personnel sur une cité balnéaire.

Emotion aussi devant des images de solitude, devant la beauté de la femme sublimée, devant ce village qui "transpire l’absence, la présence, la violence, la révolte, la paix, la sérénité, le besoin de justice, le devoir de mémoire et l’envie de l’oubli", devant la misère des rues d’un township d’Afrique du Sud, devant cette famille belge, hébergeuse de migrants, devant ces hommes et ces femmes qui vivent "dans un pays en passé proche de guerre ou en conflit".

Le temps s’est arrêté pendant les sept heures d’échange avec ces artistes passionnés, tantôt techniciens, tantôt témoins, tantôt esthètes, tantôt les trois à la fois.

Bravo et merci pour ce festin iconique.

Dom Gillardin (membre du jury)

[marron]Nous vous rappelons que tous ces lecteurs ont salué un grand nombre de vos travaux, au delà de ceux qui ont été choisis pour une exposition dans les trois lieux partenaires. Nous allons réfléchir à la manière de faire connaître certains travaux non retenus dans ce cadre.
Soucieux d’améliorer la formule, nous sommes à l’écoute de vos suggestions pour une prochaine fois ... N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques.[/marron]

[marron]Pour ceux qui n’étaient plus présents en fin de soirée, nous vous résumons la délibération des lecteurs :[/marron]

-*[marron]"The room" , présenté par Elena Osorio Lopez et considéré comme exceptionnel par le jury sera exposé au Centre Culturel de Waremme.[/marron]
-*[marron]"Ebisu Yokocho" présenté par Olivier Gonzato et "Gracias Fidel !" de Ersen Sariozkan seront exposés conjointement au Centre Culturel de Chênée.[/marron]
-*[marron]"Into the darkness" présenté par Sophie Bernard et "Lost places" de Valérie Henrotay seront exposés ensemble à la Galerie Photographique Ouverture.[/marron]

[marron]Encore une fois félicitations à vous tous ![/marron]

« The room » de Elena OSORIO LÓPEZ sera exposé au Centre Culturel de Waremme.

"The room", © Elena OSORIO LÓPEZ

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Série : « The room »

Univers clos d’un lieu où se heurte la douceur et la douleur au temps suspendu.

Voyage en terre d’une mélancolie heureuse où dans la volupté d’un instant, une lumière se cogne à nos souvenirs.

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« Ebisu Yokocho » présenté par Olivier Gonzato et « Gracias Fidel ! » de Ersen Sariozkan seront exposés conjointement au Centre Culturel de Chênée.

« Ebisu Yokocho », © Olivier Gonzato

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« Ebisu Yokocho »

Cette série présente une série de "street photo" qui fait découvrir l’imagerie des japonais au restaurants, ainsi que l’ambiance des ruelles de restaurant la nuit.

L’approche photographique met l’accent sur la culture japonaise, et les ambiances unique des ruelles qu’on retrouve au japon.

Olivier Gonzato

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"Gracias Fidel !", © Ersen Sariozkan

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« Gracias Fidel ! »

Rarement j’ai pris autant de plaisir à photographier un endroit.
Tout n’est qu’agitation.

Cuba, ce pays au visage figé, sans âge, comme une scène qui tourne en boucle, dont les acteurs défilent et m’offrent un spectacle que je m’évertue de comprendre.

En arpentant les rues, je m’imprègne. Les couleurs m’enivrent, les rires me grisent, la lumière me transperce.
Me mêlant à la foule, accrochant du regard les éclats fugaces, je fige les ambiances qui me paraissent retranscrire au mieux l’effervescence qui règne là-bas.
Je n’ai pas vocation à théoriser mais bien à partager le plus fidèlement possible la beauté d’un pays que je ne cesse de redécouvrir.
A travers les formes, les tons et les contrastes, ce décor se déploie face à moi tel un film dans lequel je n’ai qu’à sélectionner les petits moments d’éternité qui me semble au mieux exprimer toutes ces choses qui m’ont faites vibrer ne serait-ce que l’espace d’une fraction de seconde.

Ersen Sariozkan
Cuba 2017, 2018
La série complète (et d’autres) peut être vue ici : https://www.ersensariozkan.com/

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"Into the darkness" présenté par Sophie Bernard et "Lost places" de Valérie Henrotay seront exposés ensemble à la Galerie Photographique Ouverture.

"Into the darkness", © Sophie Bernard

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« Into the darkness »

Dans une ville plongée toute entière dans les ténèbres, un trait de lumière dissipe soudain la pénombre et révèle dans son sillage une image vibrante. Derrière les ombres de la nuit, des paysages nocturnes, des œuvres d’art éphémères et des scènes cinématographiques se révèlent. La ville n’a jamais été aussi belle que parée d’un manteau d’apocalypse !

Plutôt que de craindre la nuit, et si nous partions à la découverte des trésors qui s’y dissimulent ?

Sophie Bernard

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« Lost places », © Valérie Henrotay

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"Lost places"

La démarche repose sur un cheminement très personnel visant l’expression via le média photographique d’états d’âmes ou d’événements liés à la vie de l’artiste. L’image devient alors un miroir pour l’artiste elle-même permettant évacuation, distanciation et métamorphose.
L’atmosphère régnant dans la série « Lost Places » se veut être hors du temps, nostalgique et mélancolique. Les élégantes pièces issues de la collection de la créatrice de mode Natacha Ciampitti créent un contraste intéressant avec ces lieux vieillis, usés, abîmés, craquelés. Allégorie de craquelures intérieures invisibles de prime abord.

La série se veut être une recherche esthétique visant à sublimer la Femme mais aussi ces lieux désolés. Transformer le laid en beau.

Les deux mannequins par leurs poses et leurs (non) expressions permettent au spectateur de projeter ses propres émotions sur la photographie. Elles sont la représentation de différentes facettes de la féminité. Les images invitent le spectateur à se promener dans ce monde onirique à deviner, inventer, imaginer, rêver.

Mannequins : Clémence Malempré et Elisa Stolz
Styliste : Natacha Ciampitti

Valérie Henrottay

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Portfolio

« The room », © Elena OSORIO LÓPEZ « The room », © Elena OSORIO LÓPEZ « The room », © Elena OSORIO LÓPEZ « The room », © Elena OSORIO LÓPEZ « The room », © Elena OSORIO LÓPEZ « Gracias Fidel ! », © Ersen Sariozkan « Gracias Fidel ! », © Ersen Sariozkan « Gracias Fidel ! », © Ersen Sariozkan « Gracias Fidel ! », © Ersen Sariozkan « Gracias Fidel ! », © Ersen Sariozkan « Into the darkness », © Sophie Bernard « Into the darkness », © Sophie Bernard « Into the darkness », © Sophie Bernard « Into the darkness », © Sophie Bernard « Into the darkness », © Sophie Bernard « Ebisu Yokocho », © Olivier Gonzato « Ebisu Yokocho », © Olivier Gonzato « Ebisu Yokocho », © Olivier Gonzato « Ebisu Yokocho », © Olivier Gonzato « Ebisu Yokocho », © Olivier Gonzato « Lost places », © Valérie Henrotay « Lost places », © Valérie Henrotay « Lost places », © Valérie Henrotay « Lost places », © Valérie Henrotay « Lost places », © Valérie Henrotay courtesy by Olivier Gonzato courtesy by Olivier Gonzato courtesy by Olivier Gonzato courtesy by Olivier Gonzato courtesy by Olivier Gonzato courtesy by Olivier Gonzato
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