Depuis fin mars (2019), Max Carnevale a installé un petit studio de prises de vues au Rio’s café (ex Paris-Brest) rue des Anglais. Avec la complicité de Jane, la gérante du lieu, il a pu « tirer le portrait » à quelques-uns de ses clients fidèles.
Il a choisi une approche intemporelle : un reflex 6x6 mono-objectif, de la pellicule noir et blanc Tri-X développée au « cafénol », deux petits flashes de studio.
Aujourd’hui, il expose ces portraits dans les lieux mêmes de leur prise de vue (au Rio’s café du 1 au 30 octobre). Tantôt en grands formats, tantôt en petits tirages sur papier coton, Max est parvenu à suggérer plus qu’à montrer. Ses portraits, tout en retenue, allient la fragilité du verre à la sensualité du cuir.
[marron]Max Carnevale en quelques dates
- Naissance en 1955 à Torano Castello, petit village de Calabre (Italie).
- 1960, arrivée en Belgique.
- En 1976, après des études en travaux publics, achat du premier appareil photo et débuts dans la photographie en autodidacte, membre du studio « Copeaux » de Verviers.
- 1980/1981, cours du soir à St Luc/Liège et premiers portraits en moyen format.
- 1985, collaboration avec un théâtre-action de Liège.
- 1995, exposition à la « Griffe » A.S.B.L alternative de Liège et réalisation de portraits d’écrivains et poètes de Wallonie/Bruxelles.
- 1997, réalisation de portraits et exposition au « Cheval bleu » (centre de désintoxication et réadaptation de Liège), participation à la première biennale de Liège avec un reportage sur la patinoire de Coronmeuse.
- 2002, exposition à la bibliothèque d’Alsdorf (Allemagne) de portraits réalisés auprès des différentes communautés présentes à Liège et banlieue. Exposition qui voyagera ensuite aux centres culturels d’Athus et de Florenville, elle se terminera en 2004 à « l’Emulation » de Liège dans le cadre de la biennale/photo.
- De 2005 à 2017, plusieurs expositions et collaborations avec des revues littéraires et poétiques.
- Photographies de natures mortes et végétaux en N/B argentique moyen format.
- Actuellement photographie avec un ancien « dacora » format 120, des scènes de rue en couleur mais garde toujours la même fascination pour les visages et l’humain en général, avec discrétion et humilité.