Elle était belle Carla B, elle aimait tant les clémentines ! Quel bel animal !!!!
Je vous raconterai mon plus récent séjour au Maroc, au désert, le plus merveilleux de tous, parce que chaque voyage y est chaque fois pour moi plus étonnant et émouvant. (ma première visite est ici-)
Mon merveilleux ami Ali Benyachou de Zagora (pour la même aventure, voyez APSF) nous avait préparé le trek le plus enviable :
* la visite de membres
de sa famille dans les faubourgs d’Amezrou qui fêtaient une naissance (mouton égorgé, délicieuses brochettes de foie, jeux et accueil plus que chaleureux)
* la traversée du Djebel Bani (dénivelé de 700 mètres)
* nuits sous la tente en compagnie de Lahcen : chamelier compétent, cuisinier digne des meilleurs restaurants, musicien et merveilleux ami
* des journées de marche
(dont une de 30 km) le long de la rivière des obstacles que nous avons du traverser une dixaine de fois ... en slip
* une arrivée aux dunes de Chigaga où nous avons partagé nos repas avec la famille de Lahcen, et où j’ai pu exercer mes talents de magicien qui en ont effrayé plus d’un ! haha : un certain ami m’a dit : tu ne travailles pas avec les djins, TU ES UN DJIN ! Khalid, tu es méchant !!!!
* une visite des familles nomades
proches du lac Iriki et surtout mon vieil ami Salah, sa soeur Mbarka, le superbe jeune homme qu’est devenu Youssef, l’école nomade et tant d’autres rencontres parmi la grande famille nomade ; par contre nous n’avons pas pu rencontrer le petit Youssef Baba occupé à garder les chèvres, au grand soulagement de sa maman qui prédisait qu’il abandonnerait tout et perdrait des animaux si nous arrivions à le rencontrer.
J’avais invité Jonathan, mon cher ami filipino
à se joindre à notre trek. Je lui devait bien ça après le chaleureux accueil reçu en avril 2009 aux Philippines ! Et ce ne fut pas mon moindre plaisir de voir dans ses yeux le même émerveillement que j’avais ressenti lors de ma première incursion dans ce désert. D’autant plus que dans son cas il venait d’une contrée si lointaine en Asie du sud-est, qu’il découvrait une contrée dont il connaissait si peu de choses. Je peux vous assurer qu’aujourd’hui encore il peine à sortir de ce rêve qui l’a beaucoup troublé.
Ali a décidément raison : le désert vous ramène à l’essentiel.
Merci à Ali, à Lahcen, à Salah et à tant d’autres rencontrés par delà Djebel Bani, entre Zagora et Iriki !
Yousif Sahara