Ouvertures

« Déjà autre chose », expo de Véronique Evrard, premier prix de notre lecture de portfolios 2017

Au Centre culturel de Chênée
mercredi 16 mai 2018 par La rédaction

Véronique Evrard ne peut plus vous être inconnue puisqu’elle avait accepté d’être l’invitée de notre renc’Art de juin 2017.

Lors de notre lecture de portfolios en septembre 2017 elle avait soumis un nouveau travail à l’appréciation de notre grand jury et avait remporté le premier prix : une exposition de son travail au Centre culturel de Chênée. Chose promise, chose due !

Nous avons donc l’immense plaisir de vous convier à l’exposition de cette artiste que nous tenons en grande estime.

[marron]Vernissage le vendredi 8 juin à 18h30[/marron]
[marron]Exposition accessible du vendredi 8 au samedi 30 juin[/marron]
au Centre Culturel de Chênée
[marron]rue de l’Église 1-3
4032 Chênée[/marron]

En proposant de nouvelles formes d’expression, Véronique Evrard cherche ici à développer une autre facette de sa sensibilité photographique.

Elle laisse revenir les fantômes de son enfance, joyeux ou nostalgiques ; elle rappelle doutes et contradictions pour qu’ils deviennent images.

L’aléatoire, composante primordiale entre à part entière dans le résultat et le rendu final . Le réel ne semble pas totalement capturé : le support résiste au visible. De fait, elle souhaite interpeller les spectateurs. Ses photographies les invitent à interpréter, à ressentir, à plonger en eux mêmes, en écho à ses propres souvenirs.

Dans la série, une image occupe une place privilégiée. Un homme, assis et assoupi, le chapeau de paille rond posé près de lui, nous renvoie à l’une des premières photos de fiction, réalisée en 1840 : "L’autoportrait en noyé" d’Hyppolite Bayard. Un hommage à la grande histoire de la photographie.

Un autre plus "surréaliste", par sa silhouette sombre, lourde, sans détail, nous porte alors chemin faisant vers d’autres silhouettes. Des ombres fugitives apparaissent ; les rencontres ratées, passants anonymes dont la présence-absence a effleuré le papier, l’a griffé si légèrement .

Une autre proposition nous ramène au début de L’Amant de Marguerite Duras : "Ce qu’il y a ce jour-là, c’est que la petite porte sur la tête un chapeau d’homme aux bords plats, un feutre souple couleur bois de rose au large ruban noir. L’ambiguïté déterminante de l’image, elle est dans ce chapeau".

Des paysages, à l’empreinte humaine, présente, ne serait-ce, seulement, que dans le souvenir des pieds sur le sable, du corps que le soleil effleure, de la rudesse d’un mur sous une main jamais posée, passés, déjà disparus comme ce sable qui bouge, s’écoule et transforme ce que l’on avait vu en ce qui est déjà autre chose.


Portfolio

© Véronique Evrard © Véronique Evrard © Véronique Evrard © Véronique Evrard © Véronique Evrard © Véronique Evrard © Véronique Evrard © Véronique Evrard © Véronique Evrard © Véronique Evrard © Véronique Evrard © Véronique Evrard
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